Alors que la campagne tire à sa fin et que les Québécois s'apprêtent à faire parler le seul sondage qui ait de la valeur (le scrutin lui-même), je suis un peu aigre-doux...
Il est évident que de plus en plus de Québécois sont tannés des vieux partis et de leurs vieilles idées qui ont mené la province dans le marasme économico-social dans lequel elle patauge. Mais il est aussi clair que, mis à part dans la région de Québec, l'ADQ devra se contenter de l'opposition...
Le parti n'aura aucune difficulté à dépasser le nombre de 5 députés qu'il avait au moment de déclencher la campagne, mais ne devrait pas dépasser la dizaine ou la douzaine de députés.
C'est un pas en avant certes, mais ça signifie aussi que le gouvernement demeurera libéral ou, pire encore, deviendra péquiste... Dans un sens ou dans l'autre, ça risque d'être un gouvernement minoritaire... Et qui dit minoritaire, dit un certain immobilisme... Comme si le Québec avait besoin d'encore plus d'immobilisme pour progresser...
Ce que les péquistes, les libéraux et les Québec solideux n'ont pas compris, c'est que s'ils veulent mettre en place des politiques sociales pour aider les démunis, il faut d'abord et avant tout créer de la richesse!
Et n'en déplaise à ces moralisateurs, pour créer de la richesse, il faut accepter qu'un TRÈS FAIBLE pourcentage de la population dite défavorisée, soit laissée de côté, ne serait-ce que le temps de replacer les choses...
La seule autre alternative à un mouvement vers la droite, plus indidivualiste et axé sur la performance, est le socialisme à la suédoise, par exemple. Mais ça signifie que nous devrions accepter un taux de taxation de 70 % pour se payer le "luxe" de sauver tout le monde... Personnellement, je refuse d'envisager une telle société ou le fruit de mon travail me serait enlevé à 70 % pour permettre à 15 % de la population de mieux vivre!
Dans la vie, il y a des injustices et des inégalités; c'est la nature même qui s'équilibre ainsi et jusqu'à aujourd'hui elle a survécu pas mal plus longtemps que la race humaine!
Et s'il est moralement compréhensible et souhaitable qu'on tente d'en amortir les conséquences, il n'en demeure pas moins qu'il serait suicidaire pour nous tous de penser qu'avec un budget de 55 milliards par an et une dette de 130 milliards and counting, le Québec a les moyens de sa morale...
Je le répète, la vie est faite d'injustices et d'inégalités et refuser d'admettre ce fait indéniable et tenter à tout prix de détruire l'équilibre naturel des choses ne peut que mener au chaos. Alors qu'on veut sauver la minorité, tout ce qu'on réussit à faire c'est d'entraîner la majorité dans la misère de cette minorité!
On n'a qu'à regarder l'échec lamentable du socialisme ou du communisme à travers le monde! Plus de 90 % des pays qui ont choisi cette voie vivent dans la misère et n'ont plus suffisemment de richesse collective pour sauver la majorité!
Dieu merci, les gens se réveillent lentement et se rendent compte que pour en sauver le plus possible et atteindre ce qui ressemblerait le plus à une richesse collective, il faut accepter qu'une minorité, idéalement la plus petite possible, ne puisse bénéficier de ce coussin dégonflable qu'est le communautarisme à l'excès...
Bref, pour sauver les pauvres, il faut créer la richesse et la richesse ne se crée qu'avec le travail, l'effort et l'encouragement au développement économique! De refuser d'accepter cette inévitabilité, aussi certaine que la mort, est de refuser de comprendre la nature même de l'Homme, de la vie et de la nature!
Personne ne parle de laisser crever personne! Mais comme le disait Spock dans un film de Star Trek : "The needs of the many, outweight the needs of the few, or the one!" Traduction libre : "Les besoins de la majorité sont plus importants que ceux de la minorité, ou ceux de l'individu!"
Espérons donc que cette mentalité québécoise de nivellement par le bas, au nom d'une morale mal appliquée, aussi bien intentionnées soit-elle, n'en sera plus qu'à ses derniers soubresauts lundi prochain...
Il est évident que de plus en plus de Québécois sont tannés des vieux partis et de leurs vieilles idées qui ont mené la province dans le marasme économico-social dans lequel elle patauge. Mais il est aussi clair que, mis à part dans la région de Québec, l'ADQ devra se contenter de l'opposition...
Le parti n'aura aucune difficulté à dépasser le nombre de 5 députés qu'il avait au moment de déclencher la campagne, mais ne devrait pas dépasser la dizaine ou la douzaine de députés.
C'est un pas en avant certes, mais ça signifie aussi que le gouvernement demeurera libéral ou, pire encore, deviendra péquiste... Dans un sens ou dans l'autre, ça risque d'être un gouvernement minoritaire... Et qui dit minoritaire, dit un certain immobilisme... Comme si le Québec avait besoin d'encore plus d'immobilisme pour progresser...
Ce que les péquistes, les libéraux et les Québec solideux n'ont pas compris, c'est que s'ils veulent mettre en place des politiques sociales pour aider les démunis, il faut d'abord et avant tout créer de la richesse!
Et n'en déplaise à ces moralisateurs, pour créer de la richesse, il faut accepter qu'un TRÈS FAIBLE pourcentage de la population dite défavorisée, soit laissée de côté, ne serait-ce que le temps de replacer les choses...
La seule autre alternative à un mouvement vers la droite, plus indidivualiste et axé sur la performance, est le socialisme à la suédoise, par exemple. Mais ça signifie que nous devrions accepter un taux de taxation de 70 % pour se payer le "luxe" de sauver tout le monde... Personnellement, je refuse d'envisager une telle société ou le fruit de mon travail me serait enlevé à 70 % pour permettre à 15 % de la population de mieux vivre!
Dans la vie, il y a des injustices et des inégalités; c'est la nature même qui s'équilibre ainsi et jusqu'à aujourd'hui elle a survécu pas mal plus longtemps que la race humaine!
Et s'il est moralement compréhensible et souhaitable qu'on tente d'en amortir les conséquences, il n'en demeure pas moins qu'il serait suicidaire pour nous tous de penser qu'avec un budget de 55 milliards par an et une dette de 130 milliards and counting, le Québec a les moyens de sa morale...
Je le répète, la vie est faite d'injustices et d'inégalités et refuser d'admettre ce fait indéniable et tenter à tout prix de détruire l'équilibre naturel des choses ne peut que mener au chaos. Alors qu'on veut sauver la minorité, tout ce qu'on réussit à faire c'est d'entraîner la majorité dans la misère de cette minorité!
On n'a qu'à regarder l'échec lamentable du socialisme ou du communisme à travers le monde! Plus de 90 % des pays qui ont choisi cette voie vivent dans la misère et n'ont plus suffisemment de richesse collective pour sauver la majorité!
Dieu merci, les gens se réveillent lentement et se rendent compte que pour en sauver le plus possible et atteindre ce qui ressemblerait le plus à une richesse collective, il faut accepter qu'une minorité, idéalement la plus petite possible, ne puisse bénéficier de ce coussin dégonflable qu'est le communautarisme à l'excès...
Bref, pour sauver les pauvres, il faut créer la richesse et la richesse ne se crée qu'avec le travail, l'effort et l'encouragement au développement économique! De refuser d'accepter cette inévitabilité, aussi certaine que la mort, est de refuser de comprendre la nature même de l'Homme, de la vie et de la nature!
Personne ne parle de laisser crever personne! Mais comme le disait Spock dans un film de Star Trek : "The needs of the many, outweight the needs of the few, or the one!" Traduction libre : "Les besoins de la majorité sont plus importants que ceux de la minorité, ou ceux de l'individu!"
Espérons donc que cette mentalité québécoise de nivellement par le bas, au nom d'une morale mal appliquée, aussi bien intentionnées soit-elle, n'en sera plus qu'à ses derniers soubresauts lundi prochain...